Quiconque pratique des sports d’endurance comprend le pouvoir d’un état d’esprit positif. Les athlètes professionnels et les olympiens attribuent souvent une partie de leur succès à une forte visualisation et à une attitude positive. 

Hors, privation de sommeil a un effet profond sur l’humeur et peut provoquer une irritabilité qui interfère avec la capacité d’un athlète à penser positivement et avec une bonne attitude.

Moins de sommeil équivaut à moins d’énergie

Selon les recherches, le manque de sommeil est associé à une augmentation des niveaux de cortisol, l’hormone du stress. Être en bonne forme physique provoque déjà un niveau de stress élevé – l’élévation n’aide pas. Les athlètes souffrent souvent d’insomnie avant un événement important en raison de la nervosité. Le cortisol régule la sensation de stress, ainsi que la faim et l’appétit. Des niveaux de cortisol trop élevés peuvent également affecter la production de sérotonine. C’est pourquoi nous sommes tristes et de mauvaise humeur lorsque nous ne dormons pas bien.

Le manque de sommeil inhibe la production de glycogène et de glucides. Ils sont une source d’énergie essentielle pour les activités sportives soutenues telles que l’haltérophilie de haute intensité ou les événements d’endurance tels que les marathons. Si ces réserves sont épuisées, les athlètes auront moins d’énergie naturelle sur laquelle ils pourront compter. Dans de tels cas, il vaut la peine de chercher des suppléments pour améliorer les résultats ou le bien-être.

Les athlètes ont-ils besoin de plus de sommeil?

Les performances sportives s’améliorent avec un sommeil adéquat. Les athlètes bien reposés sont plus rapides, plus précis et ont un temps de réaction plus rapide. Plus la charge d’entraînement est élevée, plus vous aurez besoin de sommeil.

Combien de temps les athlètes devraient-ils dormir?

Les entraîneurs apprécient les avantages de dormir suffisamment ou même longtemps pour les athlètes pendant les périodes d’entraînement intense. La quantité de sommeil recommandée pour un adulte moyen est de 7 à 9 heures par nuit. Les jeunes athlètes doivent dormir au moins 9 heures.

Si vous ne pouvez pas consacrer autant de temps à dormir la nuit, les siestes peuvent être un moyen de «rattraper» le temps perdu, même si elles sont loin d’être la solution idéale. Les siestes doivent être faites 30 minutes ou moins et évitées avant l’entraînement ou la compétition car elles peuvent vous donner envie de dormir au réveil.

Pour dormir de jours avant une compétition ou vous n’êtes pas chez vous, un masque dédié au sommeil est la solution idéal, empêchant la lumière d’atteindre vos yeux.

Que faire pour mieux dormir?

Si vous passez suffisamment de temps à dormir et que vous vous sentez encore somnolent, vous devriez essayer d’améliorer vos habitudes. L’endormissement est également lié au niveau de l’hormone de la mélatonine, qui affecte le rythme biologique et la qualité de notre sommeil. Par conséquent, c’est une bonne idée de maintenir une routine en se couchant en même temps.

Aérez la chambre lorsque vous vous apprêtez à vous coucher. L’apport d’air frais et l’abaissement de la température ont un effet positif sur l’oxygénation du cerveau. Vous devriez vous calmer avant de vous coucher. Ceci n’est pas seulement lié au confort, car le niveau de mélatonine est lié au cycle lumière-obscurité. Par conséquent, passez vos soirées dans une pénombre, et avant de vous endormir au lieu de regarder la télévision ou de jouer avec votre smartphone, lisez au moins quelques pages d’un journal ou d’un livre. Cela permet au cerveau de se reposer au lieu d’être constamment en mode activité.